Si vous souhaitez résider ou investir au Portugal, la première étape consiste à vous enregistrer auprès de l’Autorité Fiscale et à obtenir votre Numéro d’Identification Fiscale (NIF). Ce numéro est indispensable pour ouvrir un compte bancaire, acheter une maison ou une voiture, ou même souscrire à des services de base comme l’internet.
Au Portugal, les impôts se divisent en impôts directs et impôts indirects.
Les impôts directs portent sur le revenu, avec des taux progressifs : plus le revenu est élevé, plus l’impôt est important.
Les impôts indirects sont prélevés lors de l’achat de biens et services, et concernent la vie quotidienne des familles et des entreprises.
IRS (Impôt sur le Revenu des Personnes Physiques) : concerne les revenus des particuliers.
IRC (Impôt sur le Revenu des Sociétés) : s’applique aux bénéfices des entreprises.
TSU (Taxe Sociale Unique) : prélevée directement sur le salaire, elle finance la Sécurité Sociale et garantit l’accès futur à la retraite.
IMI (Impôt Municipal sur les Biens Immobiliers) : fixé par chaque municipalité, il est payé annuellement et dépend de la valeur du bien.
TVA (Taxe sur la Valeur Ajoutée) : appliquée à la majorité des biens et services.
Continent : 6 % (réduit), 13 % (intermédiaire), 23 % (normal).
Açores : 4 %, 9 %, 18 %.
Madère : 5 %, 12 %, 22 %.
ISV (Impôt sur les Véhicules) : payé lors de la première immatriculation d’un véhicule.
IUC (Impôt Unique de Circulation) : remplace l’ancien “selo automóvel” et est payé chaque année.
Le système fiscal portugais combine impôts sur le revenu, la consommation et le patrimoine, garantissant le financement de l’État et de la Sécurité Sociale. Pour les nouveaux arrivants, le NIF est la clé d’entrée dans toute activité économique ou patrimoniale. Pour les investisseurs, connaître ces obligations est essentiel afin de planifier efficacement et d’éviter les mauvaises surprises.